Et tout à coup, vous vous retrouvez à la tête d’une agence de relations publiques prospère et de premier plan : c’est ainsi qu’a débuté l’année 2021 pour nos nouvelles directrices générales, Sara Vercauteren et Anja Peleman. Heureusement, elles peuvent compter sur une base solide de plus de 30 ans d’expérience en la matière. Autour d’un café, mais dans le respect des mesures contre le coronavirus, nous avons discuté avec les nouvelles responsables du Groupe Bepublic. Pour découvrir leur parcours, mais aussi, et surtout, leur vision de la communication.

« Cela ne fait qu’un bon mois que nous travaillons ici, et pourtant, nous nous sommes déjà dit, après plusieurs conversations agréables et inspirantes avec des clients et des collègues : Oui ! Cela me semble bien!» Le ton est donné. Reprendre la direction du Groupe Bepublic à la suite des fondateurs Jeroen Wils et Dajo Hermans est apparu comme une évidence à Sara et Anja. Après 10 ans comme directrice de la communication et porte-parole de DPG Media, et auparavant porte-parole politique des ministres Vandenbroucke et Van Brempt, Sara venait juste de prendre la décision d’aider et d’encadrer des entreprises indépendantes dans le domaine de la communication, des relations publiques et des activités de porte-parole.

«Le fait de pouvoir exercer ce métier au sein du Groupe Bepublic avec une équipe fantastique, et pour encore plus d’entreprises et d’organisations, a été une incroyable opportunité pour moi», explique Sara. «D’autant plus que j’ai pu former un tandem avec Anja, qui possède 11 années d’expérience dans le domaine en tant que porte-parole adjointe de DPG Media, et en tant qu’experte en relations publiques, en communication (de crise) et en accompagnement et coaching de personnalités des médias.» Anja a également été immédiatement intéressée par la reprise de la direction du Groupe Bepublic avec Sara: «Sara et moi avons beaucoup travaillé ensemble pendant toutes ces années, et la collaboration a toujours été excellente. Nous plaisantons même parfois sur le fait que nos cerveaux sont «synchronisés». Nous ne sommes pas des copies l’une de l’autre, chacune a sa propre personnalité, mais lorsque nous travaillons ensemble, nous sommes plus que lorsque nous travaillons chacune de notre côté. Et c’est pourquoi nous avons voulu faire cela ensemble. Si vous ajoutez à cela l’incroyable équipe avec laquelle nous travaillons et qui donne tout pour satisfaire nos clients, vous comprenez aisément que ce nouveau défi nous enthousiasme énormément.»

La préparation est essentielle

La nouvelle direction a commencé l’année en engageant un dialogue avec les clients du Groupe Bepublic. «C’est très enrichissant de se plonger dans les secteurs au sein desquels nous sommes actifs», explique Anja. «Nous disposons d’un beau portefeuille de clients très diversifié. Pourtant, il y a clairement un fil conducteur. Qu’il s’agisse d’une société immobilière, d’une banque ou d’un musée: les entreprises et les organisations ont souvent les mêmes préoccupations et s’adressent à nous avec les mêmes questions. Nos premières rencontres nous ont appris que les organisations recherchent surtout de l’aide pour apprendre à mieux communiquer, surtout lors des périodes de crise, car ces dernières sont de plus en plus fréquentes. De nombreuses entreprises ont tendance à rester muettes lorsqu’une période de crise commence. Mais pour surmonter une crise, vous avez besoin de l’appui des journalistes. En communiquant de manière réfléchie, respectueuse et authentique, en faisant attention aux petits gestes.» Et c’est sur ce point que le Groupe Bepublic souhaite apporter son aide. «Il ne suffit pas de concevoir de belles histoires. Nous devons également oser nous faire l’avocat du diable pour nos clients. Oser leur poser les questions difficiles avant les journalistes ou leurs clients sur les réseaux sociaux. Nous invitons les entreprises à réfléchir à l’avance à propos des thèmes difficiles, afin qu’elles puissent, dans la mesure du possible, être prêtes lorsqu’une crise a lieu. C’est là selon nous l’une des clés d’une bonne communication : la préparation est essentielle», ajoute Sara.

Décloisonner la communication

Selon Sara et Anja, la valeur que représente la communication pour les entreprises n’a fait qu’augmenter ces derniers mois en raison des circonstances difficiles. Sara : «Si la crise du coronavirus a mis une chose en évidence, c’est bien l’importance de la communication. En effet, plus la communication est intégrée à l’organisation, plus elle est efficace. Nous espérons que les entreprises se souviendront que ce qui les a aidées, c’est une bonne communication, et qu’elles se rendront compte que la communication reste nécessaire même quand les choses vont mieux.» Sara et Anja parlent de relations publiques, mais aussi de la communication interne, avec les collaborateurs qui travaillent à domicile, ainsi que de la communication externe, sur les sites web et les réseaux sociaux. Cela permet de préserver la réputation de l’organisation. «Les cloisons entre les différents aspects de la communication sont en train de disparaître, et nous nous en réjouissons. De cette façon, les différentes pièces du puzzle peuvent être assemblées pour former une image complète», explique Anja.

« Se rendre invisible »

Quand votre mission est-elle un succès ? «Lorsque nous sommes invisibles.» Cela peut sembler surprenant. «La communication est la plus efficace lorsqu’elle provient de l’intérieur même de l’organisation. Nous pouvons utiliser notre expertise pour former et guider l’organisation, préparer la communication pour elle ou l’entraîner grâce à de nombreuses formations sur mesure, mais c’est l’entreprise elle-même qui en fin de compte doit diffuser l’information. Le public se rend très vite compte si une entreprise est sincère ou non dans sa communication. À nous de faire apparaître ces histoires sincères.»